Je suis étudiant en double Master d’Italien ITAMEEF et je me suis investi dans le projet ARIEL en 2019 ; j’ai eu la possibilité de rencontrer la poétesse italienne Laura Fusco et de traduire ses poèmes.
Malgré les défis qui nous attendaient, nous avons abouti à un travail assez satisfaisant.
Le fait de rencontrer une poétesse, de se plonger dans sa vision du monde en traduisant ses textes dans une autre langue a été très stimulant et incroyablement enthousiasmant. De surcroît, l’occasion de traduire avec un groupe d’étudiants spécialistes, des professeurs compétents et la poétesse elle-même a été une expérience enrichissante et unique puisque chacun avait quelque chose à offrir, à dire, à partager en rendant l’activité dynamique, variée et motivante. Nous avons ri, discuté, nous nous sommes embêtés car nous n’arrivions pas à trouver des mots appropriés mais nous y sommes arrivés. Laura Fusco aimait dire « je crois dans le pouvoir de la parole » : en effet, pendant ce travail il semblait vraiment que les mots prenaient vie. Ils avaient le pouvoir de nous dire tout et rien en même temps, de nous laisser à la surface ou de nous plonger en profondeur. Bref, un pouvoir « absolu ».
Cela a été véritablement une expérience extraordinaire. Aujourd’hui, lorsque je traduis un texte, je repense à tout ce que j’ai appris et je donne ainsi un sens plus profond à ce que je fais. Donc je ne peux que remercier Laura Fusco et, par extension, la poésie elle-même.