24 janvier 2020
Samedi 18 janvier 2020, la poétesse Laura Fusco a participé à la Nuit de la Lecture organisée par la Médiathèque de Laxou. La présentation de son œuvre, faite par les organisatrices d’ARIEL, a été suivie de plusieurs lectures réalisées par la poétesse et deux étudiants de LLCER Italien de l’Université de Lorraine, Manon Albizzati (M2 MEEF) et Gabriele D’Andrea (L3 MeLiCi).
La soirée a été l’occasion de parler du projet ARIEL et de l’important travail mené avec les étudiants de l’Université de Lorraine, qui ont par exemple collaboré intensément à la traduction d’un recueil inédit de Laura Fusco, mais aussi participé à des ateliers d’écriture créative et écrit eux-mêmes des poèmes.
Le Marathon Poétique a démarré juste après la partie introductive et les nombreuses questions de la part du public présent, auxquelles la poétesse a répondu avec intérêt.
Les premiers textes lus par Laura Fusco étaient tirés du recueil Limbo que les invités pouvaient feuilleter pendant la soirée, et ont été interprétés de manière unique et formidable par la poétesse en italien puis par Manon Albizzati en français. De cette façon s’est instaurée une profonde relation entre les langues, les cultures et surtout une nouvelle façon de voir et de percevoir la nature, l’humanité des personnes comme les pauvres, les étrangers, les immigrés… comme c’est le cas, par ailleurs, à travers la musique, la danse, l’art. Pour conclure la soirée, les étudiants ont lu des poésies qu’ils avaient écrites, soit en français soit en italien, en créant un moment « pédagogique » et créatif qui a attiré l’attention et provoqué l’enthousiasme de tous les invités.
Ce merveilleux voyage à travers le monde de la Poésie qui essaye à plusieurs reprises de prôner le Pouvoir de la Parole nous a tous enrichis. La Poésie unit et rend plus sensibles. Sensibles en ce qui concerne un monde toujours plus épuisé et poussé vers la technologie et l’indifférence ambiante, envers ceux qui combattent tous les jours pour survivre et détruire les murs qui séparent et divisent. Pour cette raison, il faudrait que nous les étudiants nous mobilisions et criions afin d’être écoutés par les nations les plus lointaines, par les oreilles les plus sourdes et par les cœurs les plus endurcis.
Personnellement, je crois que la poésie est source d’inspiration, et qu’elle donne aussi la possibilité d’explorer son âme, sa lumière. On peut donner la poésie aux autres. Puisque la poésie est faite justement par l’auteur et l’auditeur, par la bouche et par l’oreille, on ne peut pas dire « il n’existe que moi » mais il faut forcement affirmer « il n’existe que nous ». Un seul corps et une seule voix. Voilà la Poésie.
Gabriele D’Andrea (L3 Italien, double Licence Nancy-Pérouse MeLiCi)