24 janvier 2019
A l’occasion de la Nuit de la lecture organisée par l’Université de Lorraine, des étudiantes ont mis en scène des extraits de leur traduction d’un roman de Mark SaFranko et accompagné l’écrivain sur deux de ses compositions musicales.
Riche en événements en tous genres depuis son lancement au mois d’octobre, le projet de résidence d’auteur internationale ARIEL n’aurait manqué pour rien au monde la Nuit de la lecture organisée par l’Université de Lorraine. Elle a même fait de son créneau du samedi 19 janvier une démonstration de l’engagement de ses étudiants aux côtés de son premier invité, l’auteur américain Mark SaFranko.
Alors que le salon littéraire devait s’ouvrir sur une lecture d’extraits en anglais et en français du roman policier The Suicide, c’est bien plutôt une mise en scène qu’ont proposée à leur audience les trois étudiantes de Master de langues mobilisées pour l’événement. Non contentes d’avoir travaillé en cours de traduction sur une trentaine de pages de l’oeuvre de Mark SaFranko, Mégane Arenas, Marie Lachaux et Charlotte Pahle en ont traduit une quarantaine d’autres de leur propre initiative. Devant une quinzaine de personnes, elles ont donné vie à un extrait de leur traduction dans lequel l’inspecteur Vincenti s’ouvre à son amie Ellen de ses déboires personnels. Alors que Marie prêtait sa voix au narrateur, Mégane et Charlotte se donnaient la réplique, incarnant parfaitement leurs personnages, jusqu’à la pose avachie du flic macho et blasé.
L’extrait de The Suicide une fois interprété, Mark SaFranko a annoncé une interprétation autrement différente : celle de deux de ses morceaux – puisque l’auteur est aussi musicien. Passant de comédiennes à musiciennes en un tour de main, Mégane, Marie et Charlotte ont accompagné le guitariste et chanteur, la première au chant, la seconde au saxophone alto et la dernière à l’accordéon, offrant comme un doux rêve à leurs auditeurs. Une collaboration par ailleurs très appréciée par l’auteur lui-même, qui a profité de la fin de son salon littéraire pour remercier les “ladies” pour la touche personnelle qu’elle étaient parvenues à apporter à ses morceaux. Comme quoi les étudiants, multitâches, multi-talents, n’ont pas fini de nous impressionner.
Marion Henriet – L3 LLCER Anglais