15 Octobre 2018
'Vendredi 05 Octobre : visite campus” telle était la mention qui figurait sur mon emploi du temps. J’étais très enthousiaste à l’idée : de faire visiter le Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy à l’auteur, Monsieur Mark SaFranko, en compagnie d’Amandine Pierron, étudiante en Master 2 Monde Anglophones.
De prime abord ce fut avec honneur et plaisir que je me suis porté volontaire en qualité de guide dans le cadre du projet ARIEL. En tant qu’étudiant en licence Information-Communication, il faut savoir que nous sommes et serons appelés à être des « couteaux suisses » donc des personnes polyvalentes. En effet, le projet ARIEL était pour moi une opportunité d’apporter ma pierre à la construction de l’édifice, j’étais conscient sans présomption aucune de l’apport en termes d’expérience mais aussi de rencontres. J’ai choisi la communication des organisations comme parcours professionnel, parcours dans lequel l’organisation est un élément fondamental : c’était l’occasion de mettre en pratique les connaissances acquises tout au long de la formation.
Tout juste sorti du cours magistral de droit de la communication, je me dirigeai au point de rendez-vous, situé à l’entrée nord et ouest du campus, un emplacement stratégique du circuit. (Pour des raisons de sécurité je ne peux vous communiquer l’emplacement exact, il en va de la sûreté nationale !).
J’empruntai le chemin opposé à celui du circuit pour vérifier s’il n’y avait pas d’informations erronées dans le discours que je m’apprêtais à prononcer. L’enjeu était considérable, rares sont ceux qui ont été guides d’auteur.
J’attendis patiemment au point de rendez-vous tout en étant à l’affut, le ‘ multitasking’ c’est bon pour le cerveau ! Finalement, les États-Unis ne vinrent pas à moi, je pris donc la décision de rejoindre Amandine et Mark SaFranko.
Amandine, ma coéquipière de la journée, échangeait des mots avec l’auteur qui, café à la main, paraissait décontracté. Il avait visiblement vaincu le méchant « jet lag ».
J’ai profité de la courte pause-café pour enfiler ma tenue de promoteur. En effet, toutes les conditions étaient réunies pour faire de la promotion, les étudiants en deuxième année de licence Information-Communication apprenaient à faire du cadrage, je leur ai proposé le scoop de l’année, malheureusement on ne partageait pas le même enthousiasme. Pour tout vous dire, avoir un auteur américain sur le campus ne les intriguait pas autant.
Les heures passaient, les queues se formaient au niveau des différentes stations de ravitaillement, le campus prenait vie. Les pigeons et les corbeaux se partageaient le territoire dans la cohésion malgré les tensions omniprésentes. Nous étions chanceux car, selon mes sources, le jour de la visite correspondait à la trêve pigeons/corbeaux.
On traversa le campus, de passages en passages, de bureaux en bureaux, de gymnases en gymnases, de salles en salles et de bâtiments en bâtiments. Rien ne pouvait faire barrière à notre objectif d’atteindre le Centre de Langues Yves Châlon, lieu où l’auteur avait rendez-vous.
La visite en elle-même s’est bien déroulée, l’essentiel du programme a été respecté et l’auteur était satisfait, les horaires ont été respectés et mieux encore le climat était au rendez-vous, selon Mark c’était un climat semblable à celui de la Californie. Et comme un bon citoyen de l’East Coast, il sortit une paire de lunettes afin d’ajouter sa touche « Rock’n’roll » à la toile.
La légende raconte que notre trio mit fin au débat qui divisait la communauté étudiante sur la question du type d’arbre qu’était celui au cœur du campus.
Mamadou Samake, étudiant de L3 Info-Com