10 décembre 2020
26 novembre 2020 après-midi. Ouverture de l’interaction par des questions si bien préparées par les élèves de Seconde et Première de la section internationale, que Mohale nous révèle ses sources d’inspiration, sa façon de travailler au quotidien, ses auteurs préférés.
Les élèves de Seconde ont ensuite travaillé sur la réécriture d’un passage d'une œuvre de Mohale pour une « creative writing competition » organisée par Mme Daudey.
Petites surprises de Mohale
- Une séance autographe
- Un livre dédicacé pour le gagnant du concours de l’exercice Ecriture Créative
Pendant cet après-midi de rencontre, Mohale se dessine en détail, les lycéens découvrent une auteure passionnée qui les éclaire, qui les rassure.
My mum, a brilliant story teller
Sa mère a été un grand modèle pour elle, une source d'inspiration car elle est en quelque sorte la raison pour laquelle elle est la grande écrivaine qu’elle est aujourd’hui. Elle lui a donné le goût des histoires.
L’œuvre « Color Purple » de Alice Walker, lue peut-être trop jeune au gout de son père, l’a marquée. « Jazz », une nouvelle de l’écrivaine libre Toni Morrison, est son rituel annuel de lecture
Une autre une grande source d'inspiration pour elle sont les femmes africaines écrivaines et chanteuses - elle cite notamment Myriam Makeba.
L’observation, de tout et partout, est le moteur de son inspiration. Rencontrer des personnes de conviction, l’anime.
L'auteur a également évoqué son procédé d'écriture : avant d'écrire elle sait déjà comment seront les personnages, ce qui leur arrivera, mais en écrivant, l'histoire se transforme elle-même et le destin des personnages change par rapport à ce qu'elle avait prévu.
Elle a également évoqué des mauvais côtés de son travail : la solitude ressentie qui la fait parfois douter, un rythme de travail sans répit, sans pause, mais comme elle le dit : «The show must go on! »
Ce qui l’intéresse c’est écrire sur l’Afrique du sud contemporaine, celle qu’elle vit, qu’elle respire. Quant à adhérer à l’afrofuturisme, elle est claire et ne s’en n’approche pas : c’est de la fiction, un enthousiasme frénétique pour la sophistication, la technologie.
Les questions des élèves de Premières étaient plus centrées sur les convictions de l’auteur à propos du racisme, de la politique en Afrique du Sud.
Marie Litschgi, L1 Bilangue-Biculture et Céline Mandaglio, M1 FLE