Questions ARIEL |
Réponses de Slata Roschal |
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La ténacité. |
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La littérature, j’espère ! |
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Le manque de patience, l’agacement quand les choses ne se passent pas comme il le faudrait. |
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L’ambition et l’honnêteté. |
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M’acheter des vêtements et m’occuper de mes plantes. |
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Travailler avec du public dans un endroit bruyant, dans un centre commercial ou dans un open space. |
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L’idée de me retrouver sans éditeur et sans argent. |
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Déchiffrer des vieux papiers. |
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Un bon thé noir ou vert. |
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Je suis plutôt contente de vivre à Munich. |
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Le bois de santal, la bergamote et l’odeur des livres neufs. |
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Les sonneries des téléphones mobiles. |
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« Ce Munchhausen-là », un film russe de 1979. |
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Hercule Poirot, entre autres. |
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Je n’en ai pas. |
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Il y en a beaucoup, par exemple en russe « toska-petchal » ou en allemand « krakeeln ». |
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Révolution. |
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Dostoïevski. |
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Kish, par exemple et Mikhaïl Gorchenev. |
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Jérôme Bosch. |
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Un cactus. |
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Il paraît que les cafards pourraient survivre à une explosion atomique. |
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Le tungstène. |
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L’intuition. |
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Le Vatican. |
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Une encyclopédie sur la vie des poissons d’eau douce. |
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Un bouton ? Je n’y ai pas vraiment réfléchi. |
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Je m’ennuierais. |
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Celui de voler, bien entendu. |
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Quelque chose de calme, avec de l’orgue. |
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Je détesterais. |
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Rien que le noir. |
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Pourvu que ça ne m’arrive jamais. |
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Une soupe à la tomate. |
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L’attente. |
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Sans doute les années 20. |
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Un très mauvais acteur. |
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Aucune chance que cela m’arrive. |
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Élégante et délicieuse. |
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C’est bien. |
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Les magasins de produits de beauté pas chers comme en Allemagne. |
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La politesse et le calme des gens dans les transports en commun. |
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Les huîtres, je ne les oublierai jamais. |
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Quand les étudiants français ont acheté mon livre en allemand, alors qu’ils ne lisaient pas l’allemand, juste parce que la lecture leur avait plu. |
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J’aurais aimé davantage me promener dans la ville, visiter quelques musées. |
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Un endroit polyglotte, où les cultures se mélangent. |
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La boulangerie à côté de chez moi, c’était un vrai musée de toutes les viennoiseries possibles. |
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Calme, paisible, chic, doux, pluvieux. |
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Un parc, avec un ciel bleu et des lampadaires allumés. |
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C’est sans doute gênant de le dire, mais on pourrait augmenter les honoraires, parce qu’il faut déduire les impôts et l’assurance. |
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Quand j’étais petite, j’ai lu un roman fantastique intitulé Ariel. Il était question d’un petit garçon qui savait voler. Et depuis j’adore l’idée qu’on pourrait par la seule force de la volonté rendre son corps tout léger et simplement s’élever dans les airs. Et bien sûr, aussi la petite sirène de Disney. |
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La première fois que je suis allée aux thermes, il y avait une magnifique piscine avec de l’eau chaude. |
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À côté de chez moi, il y avait un restaurant japonais, parfois je m’achetais des sushis pour le dîner, il y avait la musique d’un dessin animé de Miyazaki et une figurine de Chihiro sur le comptoir, j’adorais être assise là. |
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Il me semble que c’est de rester honnête et insatisfait de soi-même comme des autres, d’éviter dans la mesure du possible la publicité et surtout d’écrire des textes littéraires et pas des essais politiques ou des demandes de financement. C’est difficile, évidemment. |
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Honnêtement, je déteste qu’on me prenne en photo. |